Développement d’une filière bois d’oeuvre locale dans le Crestois et la vallée.
Pourquoi je m’investis à développer cette filière ?
Pour moi développer une filière courte de valorisation du bois est avant-tout une démarche écologique : pour le respect des forêts et des boisements, pour la valorisation des métiers artisanaux de la filière, pour la limitation des transports ; tout ça en faveur de pratiques de bonne intelligence.
C’est aussi faire du lien entre tous ces métiers sur un territoire resserré, pouvoir travailler ensemble dans un but commun et avec des valeurs partagées.
Je participe au développement de cette filière depuis 2024.
Voici le texte d’intention du réseau :
« Un groupe informel, vient de se monter (en septembre 2024) dans le Crestois et la vallée élarie afin de monter une filière de bois d’œuvre local.
L’intention : mettre en réseau et faire connaitre les différents acteurs de la filière bois en très local. De manière à limiter les transports, utiliser moins de bois importés, issus de coupes rases et tout ce que ça implique pour la biodiversité, l’écologie, la rudesse de travail pour le bûcheron, l’exploitant forestier.
Agir pour la filière, agir pour la forêt.
Notre constat est le suivant :
– en amont, des élagueurs abattent de temps en temps un arbre qui pourrait être valorisé en bois d’œuvre mais qui ne l’est pas faute de trouver quelqu’un intéressé dans un temps court et du fait de la difficulté du transport. De même, au sein d’un coupe de bois de chauffage, un bûcheron, un propriétaire forestier ou un gestionnaire forestier peuvent avoir quelques grumes valorisables mais avec des volumes trop faibles pour être pris en charge par un transporteur classique;
– en aval, il y a des clients qui aimeraient des produits avec des bois locaux et des artisans (charpentiers, menuisiers, ébénistes, etc.) qui aimeraient également travailler avec des bois plus locaux que ce que proposent classiquement les scieries. Outre la volonté de diminuer la distance entre la ressource (là où l’arbre a poussé) et l’usage du produit fini et de fait, également diminuer les impacts liés au transport, il peut y avoir une volonté d’avoir plus de visibilité sur l’ensemble de la filière afin de garantir certaines pratiques sylvicoles (par exemple absence de coupe rase, sylviculture douce). D’un point de vue commande publique, il y a également une volonté à ce que des collectivités territoriales utilisent directement des ressources de leur territoire.
Afin de dépasser ce constat, notre première action est de mettre en lien les différents acteurs de la filière via deux moyens:
1. des espaces d’échange : liste de diffusion mail (asy_filierebois@framagroupes.org) et groupe Whatsapp
2. des rencontres bimestrielles pour mieux nous connaître. Découvrir les connaissances et compétences de chacun.e, le matériel présent dans le réseau, les éventuel propriétaires de ressource en bois.
Actuellement, le groupe est composé de paysagiste, charpentier, architecte, ébénistes, agriculteur scieur, propriétaires forestiers, menuisiers et gestionnaire forestier.
Le groupe et les intentions du groupe ne sont pas figées, la réflexion est ouverte et peu évoluer :
si vous êtes intéressé.e.s de prêt ou de loin , n’hésitez pas à venir nous rencontrer. »